Les coincidences significatives
- luigi blank
- 27 sept.
- 2 min de lecture

Vous est-il arrivé de vivre des moments avec des coïncidences si improbables que, dans le fond de notre être, nous ne pouvons que difficilement les accepter comme le fruit du hasard ?
Carl Gustav Jung, le célèbre psychiatre et psychanalyste suisse, a développé le concept de la synchronicité pour décrire des événements qui semblent significativement liés sans qu'il y ait de relation causale directe. Selon lui, la synchronicité implique souvent des événements qui prennent un sens subjectif profond pour l'individu vivant l'expérience. Ces événements peuvent paraître comme des coïncidences, mais sont perçus comme ayant un lien significatif par la personne concernée.
L’expérience de Jung :
Jung était préoccupé par une patiente qui n'avançait plus dans sa thérapie à cause de son rationalisme cartésien. Alors qu’elle lui racontait qu’elle avait rêvé qu’on lui offrait un scarabée d’or, Jung entendit un petit bruit venant de l’extérieur. C’était un insecte qui cognait à la vitre. Jung se rapprocha de la fenêtre et l’attrapa au vol. À sa grande surprise, il s’agissait d’une cétoine dorée, insecte appartenant à la famille des Scarabéidés. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, Jung montra à sa patiente le coléoptère en lui disant : « Le voilà, votre scarabée d’or ! » Cet enchaînement fortuit provoqua un tel choc chez la patiente que son blocage disparut.
Quant à Albert Einstein, qui manifestait son scepticisme quant à la vision de Jung, il a dit cette citation amusante : « La coïncidence est la manière de Dieu de rester anonyme. »
Que l’on soit purement matérialiste, en considérant les coïncidences comme le fruit de séries (Paul Kammerer, biologiste), de phénomènes orchestrés par notre inconscient (Sigmund Freud, psychanalyste), ou que l’on pense qu’elles résultent de notre propension à chercher du sens là où il n’y en a pas (David Hume, philosophe), ou encore que l’on soit plus ouvert à envisager d’autres possibilités que nous ne connaissons pas (ou pas encore), il n’en reste pas moins que, lorsque l’on vit une de ces « coïncidences », cela nous marque parfois de manière indélébile.
J’aimerais partager cinq de ces « coïncidences » que j’ai moi-même vécues, et je serais très intéressé de savoir si vous en avez également à partager.




Commentaires